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Saving Mr Banks ou les racines d’Helen Lyndon Goff

 

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Saving Mr Banks – Pochette officielle du film
Source : IMDB.com

Les comédies musicales constituent-elles l’une des formes d’expressions artistiques que vous affectionnez? Pour ma part, je me rends à ces spectacles quand je voyage à l’étranger; les artistes présents sur scène sont multi-talentueux, ils dansent ET chantent! Très souvent, le soir-même d’un show, il reste des billets à une fraction du prix dans la dernière rangée, alors c’est une raison de plus pour ne pas s’en priver. Je vous tairai aujourd’hui la courte liste de ce à quoi j’ai assisté, à une exception près : Mary Poppins. Je me suis laissée prendre au jeu en août 2011, sans savoir qu’assise au Capitol Theatre de Sydney, je me trouvais dans le pays natal de l’auteure des huit livres de la plus célèbre dame au parapluie volant.

Quarante ans avant que ne soit créée la comédie musicale présentée dans le fameux West End londonien, un visionnaire nommé Walt Disney voulait en faire un film. Et Saving Mr Banks nous raconte le désir de cet homme d’obtenir les droits de madame P.L. Travers (nom de plume) afin de respecter une promesse faite à ses filles. Nous retrouvons donc monsieur Disney en 1961 tentant de convaincre cette très chère Travers de le laisser réaliser un film à partir de son œuvre à elle.

Pamela Travers était-elle aussi guindée et pincée qu’Emma Thompson veut nous le laisser croire? La performance de cette talentueuse actrice anglaise est fort juste et elle aurait au moins mérité une nomination aux Oscars. Les frères auteurs-compositeurs employés par Walt Disney, Robert et Richard Sherman, doivent déployer de l’énergie, de l’imagination et doivent avoir une confiance sans borne en leur talent afin de présenter à Pamela Travers leurs idées, rebiffées plus souvent qu’à leur tour.

 

À voir, suivi de la version originale de 1964

Le film est parsemé de flash-back qui nous présente des bribes de l’enfance de l’auteure, alors surnommée Kitty par son père qui l’aime plus que tout au monde. C’est lui, malgré qu’il lève le coude trop souvent, qui entraîne sa fille dans un univers où il est permis de rêver et de faire fructifier son imagination.

Ce film nous présente-t-il vraiment les faits s’étant déroulés ou donne-t-il la belle part à Walt Disney? Je crois qu’une lecture de la biographie de P.L. Travers s’impose ici. Mais l’acharnement de Disney se sera traduit par un film qui a remporté cinq Oscars en 1965, dont celui de meilleure actrice pour Julie Andrews. Et ce film, cinquante ans plus tard, n’est pas démodé. Essayez de ne pas chanter en lisant: Supercalifragilisticexpialidocious ou Chem-Cheminée Chem-Chem Chéri!

 

Pour plus de détails sur le film :

 

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