Rire à en pisser dans ses culottes…Ce n’est pas juste une expression, ça peut vous arriver pour vrai! Quand c’est un accident, on s’en amuse et ça reste anecdotique. Quand ça se répète, en toussant, en fournissant un effort quelconque ou même en éternuant, ça devient gênant. On en parle rarement parce que le sujet demeure tabou. Le sujet des fuites urinaires est, au meilleur des cas banalisé et au pire, une situation handicapante pour celles qui la vivent. On pense que c’est un truc de vieilles mais vous seriez surprises! Savez-vous quoi faire?
Selon une étude de la Fondation canadienne de l’incontinence (2007), le phénomène toucherait près de 10% de la population canadienne, soit, en 2007, quelques 3 millions. En France, les statistiques indiquent également 3 millions mais certaines études avancent le chiffre de 6 millions. Sur cette population touchée, les 3/4 seraient des femmes. Ce qui est fascinant, c’est l’âge : 20 à 30% ont moins de 30 ans. L’incontinence urinaire touche également dans la même proportion les femmes qui n’ont pas eu d’enfant.
Fuites urinaires : facteurs de risques et solutions
Il existe plusieurs facteurs de risques. Parmi eux, notons l’accouchement, qui vient affaiblir les muscles pelviens et la ménopause, en raison de la perte d’œstrogènes qui fragilise également le plancher pelvien. Ceci dit, les causes sont diverses (tabagisme, maladies comme le diabètes, médicaments comme les diurétiques, etc.) et c’est ce qui fait de l’incontinence urinaire un problème qui peut toutes nous affecter.
Quelles sont les solutions? La première, c’est de prendre rendez-vous avec un(e) physiothérapeute car ce n’est pas normal d’avoir des fuites urinaires. Vous n’en avez pas encore ? Enceinte ou pas, personne n’est contre la prévention. Tout comme le sport, ça prend 12 semaines pour avoir des résultats. Néanmoins, rassurez-vous, habituellement, ça ne prend que 4 à 6 séances d’1h avec votre physio. Le reste, c’est de faire vos exercices à la maison.
La seconde, c’est la chirurgie. Il faut néanmoins évaluer si vous êtes un bon candidat pour la chirurgie. Si vous êtes jeune et/ou que vous voulez des enfants, votre doc va vous rediriger vers la physio. Pour ceux qui sont prêts à vivre une chirurgie, sachez que la bandelette qui vous sera installée a une durée de vie de 10 à 15 ans. Le problème ne va pas disparaître définitivement.
La troisième est en fait une solution destinée au prolapsus (descente d’organes) qui peut provoquer entre autres l’incontinence. Il s’agit du pessaire, un dispositif qui doit être inséré dans le fond du vagin par un professionnel.
La solution en vente libre : Poise impressa
Si vous avez des fuites urinaires, évitez d’utiliser des serviettes sanitaires : elles sont conçues pour absorber le sang et non l’urine. Ce n’est pas du tout la même technologie pour un écoulement lent et continu que pour un écoulement rapide et soudain. De plus, vos tampons ou serviettes ne peuvent camoufler l’odeur de pipi.
Poise impressa, c’est comme un tampon qui vient mettre de la pression sur l’urètre en lui donnant un support temporaire. Il est composé d’un matériel non absorbant et le tampon peut demeurer en place pour une période de 8h d’affilée (pas besoin de l’enlever quand on veut aller aux toilettes). Il existe trois niveaux de support. Afin de savoir celui qui vous convient le mieux, le plus simple est d’acheter le trousse de départ. Elle contient deux tampons de chaque niveau de support. Commencez par le premier niveau de support pour voir si ça vous convient. Si vous avez encore des fuites, passez au deuxième et ainsi de suite.
Vous pourrez trouver la trousse d’essai (10$) et la trousse de votre niveau de support régulier (20$) chez WalMart et en pharmacie.
Divulgation : cet article est commandité par Poise. C’est un sujet d’intérêt public car il est temps de briser le tabou!