Je ne sais pas pourquoi mais quand on regarde les films hollywoodiens qui abordent le thème de la maternité, on y retrouve quelques clichés merveilleux qui pourraient prêter à confusion si vous en êtes à votre première grossesse. Voilà pourquoi je propose une remise en perspective: mythes hollywoodiens versus le plancher des vaches (ou la réalité crue si vous préférez) :
1- Le film hollywoodien : Quand tu apprends que tu es enceinte, tu vois la vie en rose et le papa aussi. La félicitée totale et hop, un baiser langoureux pour sceller le tout.
Ma réalité : J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps pendant une semaine! J’étais complètement effrayée car pas du tout préparée à recevoir ce cadeau (surprise !) du ciel. Quant à mon conjoint, face à ce flot de larmes intarissable, il a préféré me dire qu’il me soutenait quelque soit ma décision. Mignon, certes mais pas romantique !
2-Le film hollywoodien : Pendant la grossesse, on cède à toutes ses envies car après tout, on est deux à manger ! les kilos disparaîtront comme par magie après l’accouchement. Si si, regardez les top et les célébrités !
Ma réalité : euh… me regarder dans la glace a plutôt tendance à me déprimer ! Bon, c’est sûr, je n’ai pas un super métabolisme, je n’ai pas encore recommencé le sport et que je ne suis aucune diète. Je me dis que ça a pris 9 mois pour livrer le produit final, je peux bien me laisser le même temps pour redevenir la femme que j’étais non ?
3- Le film hollywoodien : Quand tu es enceinte, tu as une peau magnifique, des ongles et des cheveux extra, bref, tu es rayonnante !
Ma réalité : avec les hormones dans le tapis, je bourgeonnais comme un cerisier au printemps et la rétention d’eau me donnait l’impression d’être la jumelle du bonhomme michelin.Et comme je n’ai aucun paparazzi qui me court après, même le maquillage était optionnel. Disons qu’on voyait davantage ma beauté intérieure.
4)Le film hollywoodien: ça y’est : perte des eaux, on file à l’hôpital, on monte sur le brancart et on accouche par voie basse après quelques cris et en cinq minutes et quart s’il vous plaît !
Ma réalité : on va dire 48 heures d’inconfort : j’ai été provoquée, j’étais branchée de partout avec cathéter au bras, etc. Bref, la partie la plus plaisante a été de pousser.
Présentée comme ça, vous allez croire que ma grossesse a été une horreur. Bien au contraire ! Je n’ai eu aucune nausée, je suis restée active jusqu’à la fin, le sourire fendu jusqu’au oreilles. J’étais encore insouciante…
Quelle belle perspective ;oD
Du vrai bonbon à lire cet article!