Humeurs et Primeurs

Le pourboire au Québec : savons-nous à qui le donner ?

Source : servicevie.com

Si en France, le pourboire est facultatif (le service est inclus dans le prix) ou pour le moins en corrélation avec le bon vouloir du client et sa satisfaction, ce n’est pas forcément le cas au Québec. Celui qui me dit donc savoir en tout temps quand donner un pourboire, je lui tire mon chapeau. À moins bien sûr que ce petit malin aie suivi  un cours avec Denise Brisson, professeure d’étiquette. On a peur de paraître pingre quand on en donne pas, quand on en donne, on ne sait pas toujours combien laisser et parfois même à qui le remettre.

La question n’est pas récente et vous imaginez bien que je n’ai pas inventé la roue. Par contre, j me suis fait un plaisir de faire la recherche pour vous. Je vous invite par ailleurs à lire deux articles que j’ai trouvé particulièrement intéressant sur le sujet soit celui publié sur Canoe  ainsi que celui paru sur Divine qui traite davantage du pourboire des fêtes.

Voici, personnellement je retiens les quelques règles suivantes

  • Le pourboire est calculé sur le prix avant taxes
  • Il est d’usage d’en remettre dans la restauration car le personnel doit déclarer 8% des revenus de pourboire
  • Un mauvais service (serveur désagréable, longue attente, etc.) peut être récompensé par un cent
  • Il ne faut pas hésiter à réclamer la monnaie exacte si le serveur s’octroie lui-même son pourboire
  • L’étiquette ne doit pas nous empêcher de donner de bon coeur

Comme vous le savez déjà, on donne habituellement 15% aux serveuses/serveurs dans de restaurant, un dollar au livreur d’épicerie et 10% au livreur de restaurant. Il y a aussi le coiffeur qui reçoit 2 $ (+2$ s’il apporte un café, magazines, etc.) et 1 $ pour le shampoing. À l’hôtel, seul le bagagiste bénéficie d’un pourboire d’1 $/ bagage.

Si plusieurs d’entre nous sont tout à fait à l’aise avec l’étiquette quand il s’agit de ne pas donner de pourboire à l’ouvreur de théâtre, au chauffeur de taxi, au déménageur, au pompiste, dans un restaurant de type comptoir, quand est-il quand il s’agit de l’esthéticienne, la manucure, la femme de chambre ou la massothérapeute ? Dès qu’on s’offre un peu de luxe et de confort, nous les femmes, avons tendance à culpabiliser. Si le pourboire dans ces cas sert à alléger votre conscience, tant mieux pour vous mais en attendant, ça allège aussi votre portefeuille.

 

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