Le nom est difficile à oublier mais plus encore, l’accueil chaleureux des propriétaires! Chez Chose est un charmant restaurant de quartier, tout juste comme je les aime. De ceux où tu peux discuter en buvant un coup avec Marie-France, la chef ou ses parents, Manon et Robert, également propriétaires des lieux. Oui, c’est une affaire de famille et c’est un plus pour moi. Et qu’est-ce qu’on mange, Chez Chose?

Tout d’abord, petits détails techniques. Se rendre Chez Chose est vraiment simple, que vous soyez en voiture ou en transport en commun. Cela peut sembler être une drôle de remarque mais  tourner des heures pour trouver du stationnement ou être coincés dans la circulation sont des facteurs qui en découragent plus d’un. Situé au 1879 rue Bélanger depuis un mois et quelques, l’emplacement est de choix. Côté Métro, c’est à la station Fabre qu’il faut descendre et marcher un coin de rue environ. Le restaurant n’est pas bien grand mais très chaleureux. J’aime ce genre d’ambiance quand je vais manger en tête-à-tête ou avec ma petite gang de bons vivants!

Un menu à l’ardoise et des produits locaux

Le menu change régulièrement, au gré de l’inspiration de la chef. C’est génial quand tu sors assez souvent et que tu deviens un habitué de la place : ton resto de quartier t’offre la diversité à deux pas de chez toi. Par contre, comme dit mon amie Sophie, si tu as adoré un plat et que tu y retournes spécialement pour le déguster, il se peut qu’il ne soit pas disponible.

Comme on peut le voir dans plusieurs bons restos, Marie-France a développé des relations privilégiées avec ses fournisseurs. Son produit, en plus d’être local, est de qualité. Cela justifie les prix pratiqués. Chez Chose, on aime travailler le lapin de Stanstead, le magret de canard de La canardière, le boeuf d’Eumatimi ou encore le foie-gras Maurel-Coulombe. Il y a un prix à tout ça évidemment. Il faut donc s’attendre à des plats de résistance oscillant entre les 18 et 29 $. Je dois y retourner pour évaluer la générosité des plats. C’est ça l’ennui quand on ne goûte qu’à des bouchées.Non, je sais, je ne suis pas à plaindre! 🙂

La dégustation

J’ai eu la chance de goûter à plusieurs classiques du menu. Il y a beaucoup de choses que j’ai vraiment aimé! Je vous présente ci-dessous quelques plats seulement que j’ai apprécié avec la photo de la bouchée dégustée et la version « plat » histoire de vous faire une idée.

Party de champignons croustillants

Joli nom pour un feuilleté aux champignons, n’est-ce pas? Parmi les variétés de champignons, on retrouve le shitake, disponible presque tout au long de l’année et le pied de mouton dont j’aime particulièrement la saveur. Bien que très riche, comme toutes les fritures, la combinaison de saveurs vaut vraiment la peine que vous fassiez une entorse à vos habitudes. Si vous aimez les champignons, bien sûr!

Pétoncles rôtis au Ti-Punch

Si vous aimez les fruits de mer, c’est pour vous! Les pétoncles sont moelleux à souhait et vraiment savoureux. J’en aurais mangé une douzaine! Bien rôtis, ils ont une jolie couleur caramélisée et offrent une légère résistance avant de fondre dans la bouche. J’avoue que le Ti-Punch n’a pas particulièrement retenu mon attention.

Boudin noir maison

Le boudin – est ça change de l’habitude- n’est pas présenté en « saucisse ». Ici, pas de boyau. C’est cuit au four, sur une plaque et ça lui donne une texture très moelleuse. Il nous a été servi avec une salsa de maïs en bouchée mais je suis ravie de savoir qu’en plat principal, il vient avec de la purée. Le foie et le boudin, j’aime ça avec des patates comme accompagnement. J’aime bien la pomme mais rien de mieux que la pomme de terre tout de même. Je vous le recommande chaudement. En plus, c’est un plat très abordable : 20$ l’assiette.

Deux autres coups de coeur

Mon amie Sophie est littéralement tombée sous le charme des croquettes de lapin. Il fallait donc que je vous en parle. C’est vrai que c’est très bon mais tant qu’à choisir quelque chose de frit, j’aimais mieux les champignons. Néanmoins, il faut dire que le lapin est excellent. Une belle façon de l’introduire pour ceux qui ne savent pas s’ils vont aimer.

Moi, le plat qui m’a fait tomber à la renverse, c’est le dessert. Ce petit pot de chocolat aux noisettes…Waow! La combinaison du croquant, du bon chocolat et la légèreté de la crème en fait un incontournable.

 

Cet article est également disponible sur la page de UrbanSpoon, un bel outil pour découvrir des restaurants montréalais.