Stéphanie et moi-même avons décidé de le faire…ensemble! Et oui, nous sommes blogeuses roses pour la Fondation du cancer du sein du Québec. Le message à double sens #jelefais pique la curiosité et c’est tant mieux parce que parler de l’observation des seins peut sauver des vies. Certes, ce n’est pas quantifiable mais il est certain qu’on y contribue toutes un peu à chaque fois qu’on partage de l’information relative à la santé des seins. Moi, j’ai choisi de le faire en prêchant par l’exemple. J’ai une petite fille de quatre ans et je souhaite qu’elle garde sa mère aussi longtemps que possible, je souhaite lui enseigner que nous pouvons aussi prendre soin de nous-mêmes.
Je ne vais pas vous baratiner pendant 100 ans alors je vais aller à l’essentiel.
S’informer
Parce que je trouve la publicité tout simplement excellente, je vous propose de visionner la vidéo « Souper de filles » avant toute chose. C’est fou mais encore aujourd’hui, 78% des femmes n’observent pas régulièrement leur poitrine. Je ne veux pas vous stresser mais une femme sur neuf risque d’avoir un cancer du sein au cours de sa vie et c’est 1/29 qui risque d’en mourir. Les chances qu’une amie ou un membre de notre famille apprenne un tel diagnostic sont un peu trop élevées à mon goût.
Si vous n’êtes pas sûre de savoir comment faire l’observation des seins ou encore quoi chercher, il y a un microsite d’information merveilleux que je vous invite à consulter : www.observationdesseins.org
Se connaître
J’avoue qu’auparavant, les campagnes de sensibilisation pouvait laisser la fausse impression que l’auto-examen des seins est une procédure technique ou compliquée. Mais dans le fond, qui connait mieux notre corps que nous? On SAIT si notre poitrine est comme d’habitude ou non…encore faut-il la regarder et la toucher régulièrement. Vite fait, il y a trois choses à regarder quand on observe sa poitrine : le sein en tant que tel (volume, déformation, etc.), la texture de la peau (changement de coloration, de texture, etc.) et le mamelon (écoulement spontané, Eczéma persistant, etc.). Si vous avez accouché depuis peu, svp, ne comparez pas votre poitrine ferme d’avant et celle post-accouchement. Votre nouveau point de référence, c’est vos seins post-accouchement même si ça peut éventuellement vous déprimer! LOL
Passer à l’action
Ça, c’est vraiment essentiel! Vous avez des antécédents familiaux de cancer du sein? Quelque soit votre âge, parlez-en avec votre médecin pour un suivi plus serré. Il y a de saines habitudes de vie qui diminuent les risques de cancer : je vous dirais, sans surprise, que l’activité physique, une saine alimentation, une consommation d’alcool modérée (je sais, c’est plate!) et la non consommation de produits du tabac y contribuent. Ah oui! Profitez de votre rendez-vous chez le médecin pour un examen clinique. Ça peut également vous rassurer de contre-vérifier votre propre diagnostic de « bonne santé des seins ». Vous avez 50 ans et plus? Ajoutez à la liste une mammographie aux deux ans.
Et vous, le faites-vous? On aimerait vous lire!
Merci d’avoir affiché le crédit pour mes photos. C’est apprécié 🙂
Rien de plus normal! 🙂 Merci pour cette belle photo!