L’AUTEUR
Alaa El Aswany est un auteur égyptien tout à fait fascinant : le jour, il mène la vie paisible d’un dentiste cairote; le soir, il traîne dans des lieux étranges, à la recherche de personnalités peu conventionnelles pour alimenter ses oeuvres.
SES PUBLICATIONS
En plus de « J’aurais voulu être égyptien », Alaa El Aswany est l’auteur de « Chicago »et de «L’immeuble Yacoubian ».
MA RÉFLEXION
C’est un ouvrage pour lecteurs avertis car, comme il est facile de faire l’amalgame entre l’histoire que nous raconte l’auteur et la réalité, il est préférable d’avoir des connaissances sur le monde arabe et sur l’islam. Ainsi, pourra-t-on mieux apprécier le style ironique de l’auteur.
Il suffit d’ailleurs de lire le titre qui n’est rien d’autre que la célèbre citation de Mustapha Kamel mais en version tronquée. Elle rappelle une époque d’engagement politique, de progrès social et d’une volonté de liberté mais c’est une époque révolue. Je lisais sur egyptianchronicles.blogspot.com que ce héros national aurait eu honte de ce que l’Égypte avait fait de cette liberté chèrement acquise.
C’est un livre qui donne matière à réfléchir sur les faiblesses de l’Homme (avec un grand H) : l’hypocrisie,la médisance, la violence, etc. J’y ai vu les travers de l’Homme cachés sous un vernis de religion. Je me plaît à penser que l’auteur a choisi un cadre qui lui était familier pour mettre en scène des réflexions personnelles et des constats sur des sujets qui touchent le monde arabe.