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Nutrition : limiter les dégâts des repas des Fêtes

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Noël est synonyme de partage et de plaisir, certes mais aussi de bombance…en termes de consommation. Exit la modération, on s’éclate…littéralement la panse!  Et on se dit que de faire attention fera partie des résolutions 2015. Si vous avez une famille éclatée, il se peut que le repas de Noël se transforme en plusieurs repas de Noël! Bonjour les dégâts… Après quelques rencontres avec une nutritionniste que j’adore (et je nomme Claudia Côté Robitaille!), je lui ai parlé de ma préoccupation : l’abondance de nourriture durant le temps des fêtes et mon incapacité à résister au plaisir de manger des choses qui ne franchissent habituellement pas le seuil de ma porte! Voici donc trois trucs qui pourraient vous être utiles si vous souhaitez limiter les dégâts sans vous priver pour autant.

Premier truc : planifier

Il est assez rare de recevoir une invitation à l’improviste. Durant le temps des fêtes, les sorties sont planifiées. Par conséquent, on peut s’y préparer!

  • On commence par ne jamais arriver affamé à notre invitation. Ça fait d’ailleurs partie des règles de bienséance.
  • On prévoit d’être plus actif cette journée-là : marche, activité sportive, etc. Bref, on bouge pour brûler un peu plus de calories.
  • On évalue ce qu’on mange durant ces 24 heures pour faire « contrepoids » à notre repas festif. Tout est une question d’équilibre et l’équilibre se calcule sur une journée. Rien ne sert de remettre à demain ce que l’on peut faire aujourd’hui!
  • Si vous êtes fan des desserts comme moi, fixez-vous un objectif avant même de passer à table.

Deuxième truc : prendre conscience et faire des choix

Il y en a qui aime les desserts, d’autres qui préfèrent les féculents et ceux qui aiment surtout boire. Il est possible que vous aimiez tout ça en même temps. C’est là qu’intervient la notion de choix. Idéalement, on choisit entre les féculents, les desserts et l’alcool. Pour ce faire, il faut savoir que :

  • 2 verres d’alcool = 2 portions de féculents = 1 poing de féculents dans l’assiette = quantité généralement prescrite par repas
  • On a besoin de 3 cuillères à thé de gras/ jour. 1 cuillère à thé de gras = 1 petit contenant de beurre = 1 cuillère à thé d’huile. Ça fait réfléchir à la quantité de trempette ou de chips qu’on peut ingurgiter par exemple.
  • 250 ml de jus = 6 cuillères à thé de sucre. 1 canette de boisson gazeuse = 10 cuillères à thé de sucre. Tant qu’à faire, on va manger nos calories, non?

Prenez note que je donne les portions dites « normales » pour ma personne à titre d’exemple. Il va de soi qu’un athlète, un enfant ou une autre personne n’aura pas les mêmes besoins que moi! 🙂

Troisième truc : tricher

C’est quand même Noël alors c’est bien d’être conscient de ce qu’on mange mais disons qu’il serait bien de pouvoir tricher raisonnablement. Moi, c’est la notion de ce qui est « raisonnable » que j’ai encore un peu de mal à intégrer.

  • Si vous aimez boire, un truc qui fonctionne pour limiter sa consommation, c’est d’alterner un verre de vin avec un verre d’eau. Ça fait durer le plaisir et ça évite le mal de bloc le lendemain puisque vous demeurez bien hydratés.
  • Si vous aimez les desserts, essayez de partager! Ça vous permet de satisfaire votre curiosité (vous goûtez à tout) tout en limitant l’apport calorique.
  • Si c’est un buffet, servez-vous une seule fois, une seule assiette et composez votre assiette comme suit : 1/2 avec des aliments sains (légumes essentiellement) et l’autre moitié avec tout ce qui nous fait envie.

Ceci étant dit, je vous souhaite à tous un joyeux réveillon de Noël.

Claudia nutritionniste

 

Membre de l’ordre professionnel des diététistes du Québec,Claudia a fait un baccalauréat en Nutrition à l’Université de Montréal et poursuit présentement une maîtrise dans le même domaine. Claudia se spécialise dans la modification de la composition corporelle, les performances sportives et les problèmes de santé cardiovasculaires. Pour elle, la nutrition est un domaine passionnant, toujours en changement. Sa philosophie : il faut manger pour vivre, mais aussi vivre pour manger! Bien qu’elle travaille au club sportif Midtown Le Sanctuaire, elle accepte des patients qui ne sont pas membres du club. Pour la joindre, voici son courriel.