Humeurs et Primeurs

L’histoire de l’avocat et de la noix de coco

Tout a commencé il y a 18 ans. Cela a failli commencer l’hiver précédent mais si ça avait été le cas, je n’aurais probablement pas d’histoire à vous raconter aujourd’hui car c’était le fameux hiver de la crise du verglas! Il y a 18 ans, je débarquais pour la première fois au Québec pour mes études. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre.

La noix de coco

Avant d’arriver au Québec, j’ai passé un an à Paris. Si j’aime cette ville en vacances, j’ai trouvé beaucoup plus difficile d’y habiter. Là-bas, le quotidien est dur. Un peu comme l’extérieur d’une noix de coco : le racisme est palpable, la cadence rapide, les gens stressés et l’encadrement universitaire infantilisant. Pas top comme climat social.

Par contre, on ne ressent pas l’isolement quand on est fraîchement débarquée d’ailleurs. Parce que malgré leurs défauts, il y a toujours quelqu’un pour vous inviter à boire un coup ou faire quelque chose. Il est facile de se faire des amis malgré tout. Ça, c’est le côté frais et doux de la noix de coco. Après un an à Paris, j’ai tout de même choisi de quitter la France et mon programme universitaire en commerce pour le Québec et des études en communications.

L’avocat

Je suis arrivée à Montréal en août 1999. Avec le recul, je réalise à quel point je n’étais pas préparée ni renseignée sur le pays qui devait m’accueillir pour mes années d’études.

Forte de mon expérience parisienne, je ne voyais pas le défi plus grand, bien au contraire : les gens étaient gentils, prêts à aider, la ville me semblait paisible (contrairement à Paris), verte, aérée avec ses larges rues et trottoirs. Bref, tout me semblait aussi doux et moelleux que la chair d’un avocat. Rien ne laissait présager l’hiver rigoureux qui arrivait à grands pas et le noyau dur sur lequel j’allais me casser les dents!

D’abord, je n’ai jamais songé à adapter ma garde-robe. Pour moi, des températures avoisinant le -40 relevaient plus du mythe. Et puis, Montréal avait toute une ville souterraine qui me permettrait de circuler au chaud!

J’ai vite déchanté, comme la cigale quand la bise fut venue (merci Jean de Lafontaine). Mon manteau parisien s’est avéré insuffisant, tout comme mes chaussures et le reste de mon attirail. Je compris enfin l’intérêt de privilégier le pratique à l’esthétique. Cet hiver, je n’ai jamais eu aussi froid de ma vie. Il m’est même arrivé d’être tellement frigorifiée que j’étais incapable de me déshabiller pour me réchauffer sous la douche. J’ai aussi appris que l’eau tiède est ressentie comme brûlante quand on a vraiment eu très froid.

Mon pays, c’est l’hiver

Mon premier hiver, j’ai aussi compris pourquoi les Québécois sortaient moins. J’ai ressenti l’isolement aussi. C’est dur de rentrer dans l’intimité des gens, au cœur de leur foyer. J’ai beaucoup appris ma première année. Tellement que même si ce n’est pas encore l’amour fou entre l’hiver et moi, on s’est assez bien apprivoisés pour que notre relation perdure dans le temps. Toujours en amour avec le Québec après 18 ans et je trouve maintenant que chaque saison a son charme. L’hiver m’a apporté tout un lot de souvenirs et d’anecdotes qu’il me fait plaisir de partager, enrobés de conseils pour ceux, qui comme moi, ont décidé de venir vivre ici.

Un accueil chaleureux

Pourquoi je vous raconte cette histoire? Parce que Quacker a mis en place un programme pour aider les nouveaux arrivants qui en ont besoin à se familiariser avec l’hiver. Quoi de mieux que de leur offrir un bon manteau chaud. Pour une marque comme Quaker qui fait partie du quotidien des Canadiens depuis un siècle, je trouve que le match est parfait!

Ça se finance comment? À l’achat de chaque boite Quaker de gruau instantané ou de barres tendres Chewy, la marque versera un don de 5 cents. Ces dons serviront à acheter des manteaux. Comme quoi, se réchauffer avec un bol de gruau peut bénéficier à tous! Pis si tu veux en savoir plus, y a même un site pour te parler de cette initiative : quakeroats.ca/fr/Warmwelcome.

Cette initiative me touche parce que parmi la centaine de milliers de nouveaux arrivants qui arrivent, nombreux sont ceux qui ne savent pas où acheter un vrai manteau d’hiver et qui n’en ont pas les moyens. Encore étudiante, mon premier manteau d’hiver m’a coûté la moitié de mon virement bancaire qui me servait à vivre tout le mois! Ce coup de pouce de Quaker, c’est un coup de pouce utile et le plus chaleureux des accueils, au sens propre et figuré!

 

Note : cet article est commandité mais j’achète chaque semaine avec mes sous les produits Quaker mentionnés dans cet article. Comme immigrante moi-même, l’association avec cette initiative qui réchauffe le cœur et les corps était donc parfaitement naturelle pour moi.