Humeurs et Primeurs

Le jour où j’ai décidé d’être heureuse

Heureuse

Que ce soit de façon consciente ou non, nous poursuivons tous un objectif semblable. Nous voulons être heureux. Nous utilisons tous des moyens différents pour y parvenir, certes, mais la finalité reste la même. Nous aspirons au bonheur. Sinon pourquoi la vie vaudrait-elle la peine d’être vécue?
Il y a de cela plusieurs mois, j’ai pris une décision qui a complètement bouleversé ma perception de la vie et du monde qui m’entoure.

Moi, Noémie Turbide, j’ai décidé d’être heureuse. Peu importe que qui m’arriverait dans le futur, rien ni personne ne pourrait m’empêcher de vivre ma vie dans la joie et le positivisme.
C’est assez simple quand on y pense comme concept, mais ça a fonctionné. Je respecte depuis cet engagement que j’ai envers moi-même et je peux dire avec fierté que ma vie est merveilleuse! Par contre, prendre cette décision n’a pas empêché les épreuves de se présenter à moi et j’en suis alors venue à une conclusion.
Être heureux ne veut pas dire ne jamais être triste. Je suis heureuse, et pourtant, comme tout le monde, j’ai mes moments de tristesse.

La différence entre être triste et malheureux réside plutôt dans la durée. Être triste est un état temporaire et qui a une cause définie, par exemple la perte d’un être cher ou bien l’échec d’un projet. Le malheur est quelque chose de beaucoup plus profond et surtout, c’est un état permanent, entrecoupé de petits moments heureux qui ne durent pas.
Je pense que de nos jours, les gens ont de plus en plus de difficulté à être heureux. C’était d’ailleurs mon cas avant, mais c’est à la suite d’une expérience marquante de ma vie (que vous pouvez lire ici), que j’ai changé ma façon de percevoir le bonheur.

Pour la plupart des gens, il faut avoir une raison pour être heureux. On croit, à tort, que le bonheur est quelque chose qui proviens de l’extérieur, et donc qu’un évènement quelconque ou qu’une personne va nous rendre heureux.
Pourtant c’est totalement faux. Le bonheur est une décision et un état d’esprit. C’est faire l’effort d’apprécier ce qu’il y a de beau dans la vie et comprendre que la seule personne qui puisse nous rendre heureux, c’est nous. Il faut cesser d’être aussi exigeant et surtout ne plus attendre le bonheur. Il faut décider de rendre l’ordinaire extraordinaire!
Même dans la situation la plus difficile qui soit, lorsque l’on garde cela à l’esprit, tout nous apparaît sous un jour différent. Il faut également apprendre à ne pas avoir peur de nos émotions et à les ressentir.

Vous avez le droit d’être triste! Ne ravalez plus jamais vos larmes, vivez votre tristesse et ensuite laissez-la s’en aller. Refouler sa peine ne fait que la faire durer plus longtemps, mais nous avons si peur du jugement des autres que nous enfouissons nos émotions au plus profond de nous en prétendant qu’elles n’existent pas. Nous croyons que pour être fort, il faut toujours encaisser les coups avec le sourire aux lèvres…
Moi je crois en fait qu’il faut une force de caractère bien supérieure pour ne pas avoir peur d’exposer au monde sa vulnérabilité.

Être vulnérable, ce n’est pas être faible. C’est simplement être humain.
Faites donc de votre vie un long moment de bonheur entrecoupé d’épreuves plutôt qu’une longue épreuve parsemée de courts moments de bonheur.

À vous de jouer 😉

Noémie TurbideNoémie Turbide est une jeune maman et étudiante de 23 ans. Elle se passionne pour tout ce qui touche à la santé du corps et de l’esprit. Elle passe le plus clair de son temps libre à dévorer des ouvrages de référence et des articles scientifiques sur le sujet.  Son approche holistique de la santé offre une vision différente de ce que l’on retrouve habituellement et elle croit fermement que pour vivre sa vie à son plein potentiel, il faut apprendre à prendre soin de toute sa personne, tout en étant dans le bon état d’esprit.