Mode Mode et Beauté

5 choses que j’ai apprises sur l’arrière-scène de la mode locale

Bon voilà, c’est fait : le projet En mode locale est terminé. Après quelques 24 looks mettant en valeur des créations québécoise payées avec de l’argent sonnant et trébuchant, j’ai eu l’occasion de faire quelques constats que je partage humblement avec vous.

1- La majorité des créateurs québécois font du prêt-à-porter. J’imagine que pour survivre dans ce marché, il faut proposer à notre clientèle du prêt-à-consommer. Quand on voit que les gens prennent rarement la peine de se faire coiffer, de porter des robes longues même à des événements comme des bals et des mariages….c’est quand même un peu dommage. Ce n’est pas une obligation mais l’uniforme, c’est presque la robe cocktail! D’autres idées?

2- La qualité au niveau de la coupe autant qu’au niveau du choix de tissu n’est pas toujours au rendez-vous mais heureusement, assez souvent pour que ça vaille la peine d’acheter localement plutôt que de ses contenter d’une marque internationale pour le même prix.

3- Il y a plein de créateurs pour qui je ne suis pas une cliente avec mes mensurations Nombreux sont ceux qui créent pour des clientes petites et/ou minces. Définitivement pas moi! J’avoue que ça m’ennuie un peu. Est-ce par manque d’intérêt pour les courbes ou est-ce parce les proportions de ce type de femmes ne sont pas enseignées sur les bancs de l’école ? La question se pose je crois. Peut-être même que la réponse est ailleurs. Les femmes québécoises font probablement baisser la taille moyenne de vêtement porté par la femme canadienne mais je ne pensais pas que j’étais déjà too much pour plusieurs créateurs dont j’aime le travail.

4- C’est dans l’univers du bijoux que j’ai fait les plus belles découvertes : des femmes généreuses, créatives, ouvertes… aucune ne m’a déçue!

5- Je suis plus fan que jamais de certains créateurs. Je sais que je rachèterai avec plaisir chez eux et j’espère même collaborer avec eux dans des projets futurs.